Presbytère, actuellement maison

France > Nouvelle-Aquitaine > Charente-Maritime > Saint-Fort-sur-Gironde

Parmi les bâtiments actuels de l'ancien presbytère, l'aile est du logis et les dépendances situées à l'arrière ont conservé des éléments datant probablement du 18e siècle, en particulier des ouvertures à linteau délardé. Le plan cadastral de 1834 figure tous ces bâtiments, ainsi qu'une grange et écurie qui se trouvait sur le côté ouest de la cour. Sous la Révolution, le presbytère sert de lieu de réunion du conseil municipal, avant d'être réaffecté au logement du prêtre après 1802. En 1808, des répérations urgentes sont confiées à l'entrepreneur Jean Joyé. Le devis précise que "le chai est près de tomber en ruines, le mur d´égoût nord ainsi que celui du pignon midi ont besoin d´être repris, la couverture doit être refaite en entier". En 1841, les lieux accueillent pour un déjeuner Eugénie de Montijo, pas encore impératrice des Français, de passage à Saint-Fort. Le corps principal du logis, en fond de cour, est construit en 1865 par Ferdinand Brizard, entrepreneur à Lorignac, sur les plans de M. Robin, architecte à Jonzac. Vendu à la suite de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905, le presbytère est racheté en 1937 par l'association diocésaine.

Périodes

Principale : 18e siècle

Principale : 3e quart 19e siècle

Dates

1865, daté par source

Auteurs Auteur : Robin, architecte (attribution par source)

Le presbytère est construit en fond de cour et dispose d'un jardin au sud. L'ensemble est délimité par un mur de clôture avec portail. Une ancienne dépendance occupe le côté ouest de la cour. Le logis comprend un corps principal, au nord de la cour, et une aile en retour d'équerre à l'est. Derrière celle-ci, également en retour d'équerre, se trouvent des dépendances, dont une buanderie ou fournil, repérable à sa souche de cheminée. Le corps principal du logis comprend un étage. Sa façade présente cinq travées d'ouvertures réparties de manière ordonnancée autour de la porte centrale. Les linteaux de toutes ces ouvertures sont délardés. La façade est par ailleurs rythmée par un solin, un bandeau et une corniche. L'aile est du logis, qui comprend un rez-de-chaussée et un comble, présente trois travées d'ouvertures. Celle de gauche contient une fenêtre à linteau délardé et à appui saillant. La seconde travée gauche comprend la porte surmontée d'un oculus puis d'une petite baie au comble. Des traces de reprises de mur sont visibles sur la façade.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

  2. Revêtement : enduit

  3. Mise en oeuvre : moellon

  4. Mise en oeuvre : pierre de taille

Toits
  1. tuile creuse
Étages

1 étage carré

Élévations extérieures

élévation ordonnancée

Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

Décors/Technique
  1. sculpture
  2. ferronnerie
Décors/Représentation
  1. Representations : Vierge

  2. Representations : croix


Précision sur la représentation :

Dans la cour et le petit jardin devant le logis, se trouve un socle en pierre de taille sur lequel est posée une statue de Notre Dame de Lourdes. Cette statue et son socle se trouvaient auparavant dans la cour de la maison des religieuses, voisine du presbytère (1 rue de l'Eglise). Derrière la statue se trouve un autre socle, surmonté d'une croix en ferronnerie. Il s'agit de la croix de l'ancien cimetière qui entourait l'église jusqu'au milieu du 19e siècle, et qui a été déplacée là en 1847. Contre l'ancienne dépendance à gauche de la cour, est appuyée une pierre de taille de forme hexagonale, aux bords moulurés, peut-être un ancien socle de croix ou de fonts baptismaux.

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Charente-Maritime , Saint-Fort-sur-Gironde , 3 rue de l' Eglise

Milieu d'implantation: en village

Lieu-dit/quartier: le Bourg

Cadastre: 1834 C 2846, 2009 AB 149

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